Des difficultés techniques liées au guichet unique géré par l'INPI rallongent les délais de traitement des dossiers par la CMA Nouvelle-Aquitaine. Nous mettons tout en œuvre pour réduire ce retard indépendant de notre volonté.
Le réseau de proximité qui vous suit dans votre vie d’artisan en Nouvelle-Aquitaine
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Lors de l'AG de la CMA Nouvelle-Aquitaine à Bordeaux, le président Gérard Gomez aborde les défis financiers et structurels dans le paysage de l'apprentissage en France.
Le président a d'emblée mis l'accent sur les difficultés financières imminentes :
Comme vous le savez à la baisse annoncée de notre ressource fiscale, la taxe pour frais de chambre de métiers, s’ajoute la baisse décidée par le conseil d’administration de France compétence du niveau de prise en charge de nombreux diplôme préparer en apprentissage, le tout dans un contexte de renchérissement général de nos coûts de fonctionnement provoqué par le pic d’inflation que nous connaissons notamment sur le volet énergétique.
La CMA Nouvelle-Aquitaine fait donc face à un risque non négligeable de devoir réduire, voire cesser certaines de ses formations, particulièrement celles à faibles effectifs. Ce qui était autrefois une capacité à financer des formations déficitaires est aujourd'hui menacé, soulignant l'urgence d'une intervention et d'une réévaluation des politiques actuelles :
Nous maintenons la demande portée par notre tête de réseau de reporter cette mesure et surtout l’ouverture d’une réelle concertation sur le financement de l’apprentissage, afin de définir des niveaux de prise en charge des coûts soutenables et conformes aux objectifs stratégiques précisés par l’État et les branches professionnelles.
La mobilisation politique et médiatique a été une composante cruciale de la réponse de la CMA.
Je n’ai pas le souvenir dans ma vie syndicale et professionnelle d’une mobilisation aussi forte de notre réseau sans doute en raison de la conviction que nous avions de la gravité de la situation. Finalement nous avons entrepris ce combat bien seuls, armés de nos seules convictions et de la certitude que nous luttions pour l’avenir de notre réseau et pour le service des artisans. Nous avons interpellé nos interlocuteurs publics par courrier, via la presse, lors de rencontres pour dénoncer les risques présentés par ces restrictions budgétaires et plus particulièrement celles touchant l’apprentissage.
Le président a noté une prise de conscience collective et une capacité d'influence grandissante, permettant au réseau de se faire entendre et de modifier, même modestement, le cours des décisions politiques.
Face à ces mauvaises nouvelles financières, le président a rappelé que la CMA Nouvelle-Aquitaine n'avait pas tardé à réagir. Sous la direction de Marie Frédérique Do Couto, des mesures techniques ont été mises en place pour limiter l'impact budgétaire. Une stratégie d'adaptation, centrée sur une réduction de la dépendance aux financements publics et une augmentation des prestations marchandes sera mise en place pour assurer la pérennité de la CMA.
Gérard Gomez a appelé le réseau des CMA à agir collectivement :
Quelle que soit l’énergie que nous mettrons en nouvelle aquitaine à nous battre pour réussir la transformation dans laquelle nous sommes engagés, la réussite dépendra aussi et de celle des autres CMA de région. Il n’y aura d’avenir pour ce réseau que collectivement. Ce collectif doit être basé sur la solidarité, la cohésion et la confiance entre ces membres. Cela fait partie des dernières réussites de CMA France que de fixer ce cadre de confiance, de cohésion et de solidarité qui permettra au réseau de poursuivre son œuvre au service de l’artisanat pour longtemps encore.
Dans son appel à l'action, le président a invité les artisans et élus de la CMA à rappeler sans relâche l'utilité de la CMA pour l'artisanat, l'emploi, l'économie, et les pouvoirs publics. Il a fermement encouragé à promouvoir activement les services offerts par la CMA, affirmant que la survie du réseau dépend en fin de compte de sa capacité à démontrer son utilité.
Malgré les défis présentés, le président a conclu son intervention en exprimant sa confiance inébranlable dans la capacité de la chambre à s'adapter et à continuer à servir avec efficacité le secteur de l'artisanat en faisant preuve de résilience et en adoptant des stratégies innovantes.
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