Le réseau de proximité qui vous suit dans votre vie d’artisan en Nouvelle-Aquitaine
Le réseau de proximité qui vous suit dans votre vie d’artisan en Nouvelle-Aquitaine
Publié le
Avec d’autres artisans, elle a créé un collectif, Fakto Mano. Grâce à l’aide de la Chambre de métiers et de l’artisanat, ils ont pu ouvrir une boutique en centre-ville.
Les créations de Marion Etcheverry sont reconnaissables entre mille. Des formes poétiques et délicates, toujours plus ou moins teintées de rouge, qui se déclinent en vaisselle, bijoux ou objets de décoration.
La potière-céramiste, installée à Marmande (47), a fait ses armes chez un potier de la région il y a une quinzaine d’années. Animation d’ateliers, création d’une association de poterie, intégration d’une couveuse d’entreprises… Déterminée, elle s’est accrochée à son rêve de vivre un jour de sa passion.
Il y a deux ans, elle passe le cap et s’inscrit au stage à la création d’entreprise organisé par la Chambre de métiers et de l’artisanat. « Je ne savais pas trop si j’allais être capable de m’installer. L’administratif me faisait un peu peur. Mais ce stage m’a permis d’y voir plus clair et d’être rassurée. Et je me suis lancée le 1er avril 2019. »
A ses débuts, Marion Etcheverry trouve un local au rez-de-chaussée d’une maison. Une maroquinière occupe l’étage. « Mais au moment du premier confinement, on a dû rendre les clés. Avec deux autres artisanes, on a cherché une solution pour palier à la suppression de tous les marchés et salons, qui nous permettaient de vivre. On a donc monté un collectif, Fakto Mano, dans l’objectif d’ouvrir une boutique éphémère dédiée aux artisans d’art, à Eymet. En parallèle, on était régulièrement en lien avec une conseillère de la CMA, qui nous tenait informées des aides auxquelles on pouvait prétendre dans le cadre de la crise sanitaire. »
Sa boutique éphémère a tellement bien fonctionné que depuis, le collectif en a ouvert une deuxième à Marmande, pérenne cette fois-ci, et loue trois ateliers attenants. « Notre conseillère à la CMA s’est déplacée pour visiter les locaux. Elle nous a proposé de faire une demande de subvention pour monter notre tiers-lieu. Elle nous a même envoyé une trame du dossier à remplir. Grâce à elle, on est en train de le finaliser. Pour nous, ce n’est que du positif. Les gens viennent pour visiter un atelier mais finalement, ils passent dans les trois », se réjouit Marion Etcheverry.
CMA
Antenne CMA
Un ancrage local fort
300
Conseillers pour vous accompagner
37
Points de contact au plus proche de vous